Hydrocarbures : le Conseil de la concurrence va auditionner le Groupement des pétroliers

Hydrocarbures : le Conseil de la concurrence va auditionner le Groupement des pétroliers

Le mois de janvier sera consacré à l’audition des distributeurs membres du Groupement pétrolier du Maroc (GPM). C’est le Conseil de la concurrence, instance de régulation qui procédera à l’écoute des « pétroliers » afin de comprendre afin de comprendre les enjeux pour mieux se pencher sur la normalisation du secteur des hydrocarbures

L’information a été rapporté par le journal l’Economiste dans sa livraison du 9 janvier 2019. Tirer au clair la situation de la supposée entente des distributeurs, concernant le prix du carburant. Telle est la volonté du Conseil de la concurrence qui, depuis plusieurs semaines, multiplie les réunions avec syndicats et les groupes pétroliers.

L’Economiste informe que l’instance présidée par Driss Guerraoui va entendre la compagnie Afriquia « en fin de semaine », ainsi que Total Maroc « pour la mi-janvier ». Deux auditions qui font suite à une saisine du ministre délégué chargé des Affaires générales, Lahcen Daoudi.  À travers ces auditions, le régulateur souhaite avoir une vue sur l’ensemble des opérations et recouper les informations recueillies afin de « décortiquer la composition des prix de chaque société », explique le porte-parole du Groupe pétrolier du Maroc (GPM)...

à L’Économiste.

Le journal mentionne qu’un courrier envoyé à Jean-Louis Bonenfant, directeur général de Total Maroc, fait mention de « l’existence d’une supposée entente sur les prix dans le marché du carburant ». Manière d’évoquer les doutes du régulateur sur les modalités de « distribution en gros » et qui avait fait l’objet d’une sortie remarquée, le 10 décembre, du ministre chargé des Affaires générales Lahcen Daoudi qui souhaitait « un plafonnement des marges sur le carburant ».

Le Conseil de la concurrence a joint un questionnaire de neuf pages aux douze opérateurs un document est composé de six rubriques différentes concernant les activités des acteurs de la distribution de carburants marocains. Ainsi, elles concernent les données générales et financières, mais aussi les chiffres liés aux prix pratiqués, à leur structure, tout comme les  ventes, les importations et les ventes. Tour à tour, les douze opérateurs concernés devront se rendre au siège du régulateur avec le-dit formulaire et « tenus à mettre à disposition » les informations nécessaires.

Le quotidien informe également que les stations-service gérées directement ou indirectement par les sociétés sont également concernées par ces demandes d’information.

MN

 

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