En Ethiopie, l’exécutif pourrait annuler le contrat de construction d’une usine d’engrais à Yayu dans la région d’Oromia attribué à la Metals & Engineering Corp (Metec), indique Bloomberg.

Ce projet attribué depuis 2012, au conglomérat mené par l’armée n’a connu jusqu’ici qu’un taux de réalisation de moins de 50%, précise Wondefrash Assefa, porte-parole du Ministère des entreprises publiques.

En outre, la Metec sollicite actuellement un financement de 727 millions $ pour la construction de l’infrastructure avec une échéance de réalisation de 2 ans. 

« Il se pourrait que nous annulions l’accord et que nous continuons [le projet] avec un autre...

contractant, mais rien n’est encore décidé. D’autres entreprises y compris celles étrangères pourraient y participer.», explique M. Assefa.

Parmi les potentiels nouveaux repreneurs du projet, figurent notamment l’Office chérifien des phosphates (OCP), le géant marocain de l’engrais qui a exprimé son intérêt pour l'infrastructure. 

Il s’agit pour le nouveau premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, de la seconde manifestation en moins d’un mois, de la volonté de limiter la présence de l’armée dans les projets de développement du pays après le retrait d'un projet sucrier à la Metec.

L’Ethiopie importe annuellement environ 900 000 tonnes de fertilisants par an.

La rédaction