Des experts internationaux et nombre d'universitaires se sont penchés, lors d'une conférence-débat vendredi à Rabat, sur les moyens et mécanismes à mettre en œuvre pour lutter contre la corruption en Afrique.

Cette rencontre initiée par Transparency Maroc en partenariat avec Transparency International, a eu pour objectif de porter des regards croisés sur l'impact de la ratification de la Convention africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption sur les progrès des États en la matière.

Dans une déclaration à la MAP, le secrétaire général de Transparency Maroc Ahmed Bernoussi a jugé opportun de faire le point sur l'état de la corruption en Afrique, à l'heure où le Maroc a rejoint l'Union africaine et a, du coup, enclenché le processus de ratification de cette convention.

Il a en outre formé le...

vœu de voir le Royaume signer et adopter la convention africaine sur la lutte contre la corruption dans l'optique d'aller de l'avant dans le combat contre ce phénomène.

De son côté, le chercheur à l'Institut des études africaines, Khalid Chegraoui, a affirmé que la corruption a pour effet de ralentir l'émergence économique de l'Afrique ainsi que son système de gouvernance, raison pour laquelle la lutte contre ce fléau s'est hissée au rang de priorité absolue.

De par les débats à ce sujet dans le continent africain, a-t-il relevé, la corruption est directement liée à des questions en lien avec entre autres l'éducation et le manque constaté en matière de bonne gouvernance, notant que « c'est ce qui donne lieu au népotisme et au clientélisme, qui sont à l'origine de la corruption ».