Pacte sur les migrations : « il y a beaucoup de fausses informations véhiculées » Louise Arbour

Pacte sur les migrations : « il y a beaucoup de fausses informations véhiculées » Louise Arbour

En prélude de la conférence intergouvernementale sur la migration qui va se tenir à Marrakech, la secrétaire générale de la Conférence d'approbation du Pacte mondial sur les migrations, Louise Arbour a fait face à la presse ce dimanche après-midi pour un brief sur les tenants et les aboutissant de la conférence.

Répondant à la lancinante interrogation sur les défections de certains pays, dont les Etats-Unis en tête, Louise Arbour a déclaré que « Chaque Etat vit expérimente de façon libre et indépendante le Pacte sur la migration. ». « Le pacte fut amorcé à l’initiative des Etats. Que ça soit dans le système des Nation unies, les syndicats ou les organisations, ils ont tout le temps de voir comment s’approprier du Pacte. »

Toujours à propos de ces boycotts, elle juge « regrettable » qu’un Etat se retire d’un processus multilatéral. Elle explique que l’ONU a démarré avec une série de dialogue qui devait mener à un accorde depuis le 13 juillet. Elle ajoute que c’est « un document public qui est rédigé dans un langage clair et limpide, qui a des messages clairs et pourtant il y a en qui se sont abstenus de le lire et ce n’est pas l’intérêt du dialogue ».

Pour cette conférence de Marrakech, « ce n’est pas une négociation, elle a eu lieu il y a 6 mois, nous sommes ici pour adopter un texte...

qui a était adopté par les Etats membres

A propos du flux d’informations véhiculés à propos de ce pacte, madame Arbour explique qu’« il y’a beaucoup d’informations fausses véhiculées ». Et a propos de son caractère contraignant ou pas, elle déclare que « le Pacte est non contraignant car il permet aussi aux Etats de la faire la différence sur qui est migrant et qui ne l’est pas ». Elle déclare que « l’objectif global du Pacte est d’arriver à une meilleure gestion de la migration, à terme ».

Le Pacte est un texte explicite, un texte de confiance entre Etats a estimé madame Arbour.

Toutefois, la secrétaire générale de la Conférence d'approbation du Pacte refuse de commenter les décisions des pays qui ont refusé de signer le Pacte. A propos des efforts déployés par l’ONU pour plus de signataire, elle révèle que d’intenses travaux ont été mené en termes de négociation, presque chaque semaine, le tout dans le but d’intégrer davantage de vision.

Plus de 150 gouvernements représentés par leurs chefs d'État, chefs de gouvernement ou hauts fonctionnaires seront à Marrakech à la Conférence intergouvernementale.

Plus de 700 partenaires, y compris des représentants de haut niveau de la société civile et des secteurs public et privé, ainsi que des migrants, engageront des discussions avec les gouvernements sur les possibilités de partenariat innovantes, la collaboration et les initiatives intersectorielles.

Mouhamet Ndiongue

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