Des milliers de professeurs sous contrat ont battu le macadam lundi à Casablanca pour réclamer leur intégration dans la fonction publique, le paiement de leur salaire l'amélioration de leurs conditions de travail.

La marche, organisée par la coordination nationale des professeurs contractuels, a parcouru les rues de Casablanca, faisait écho d'une série de slogans appelant à restaurer la dignité du professeur et à l'abandon du contrat.

Les professeurs arboraient des brassards rouges en guise de protestation contre la politique du gouvernement à leur égard. Ils ont vivement critiqué Saaïd Amzazi, ministre de l'Éducation Nationale, de la Formation Professionnelle, qui pour eux les réformes engagées par le ministre sont la résultante de leur situation. « L'école se meurt disent-ils », car selon les grévistes, l'école publique reflète la situation désastreuse du pays.

Tout au long de leur procession, les...

professeurs contractants scandaient le refus du principe de contrat à durée déterminée (CDD) qui leur est imposé par le gouvernement.

Dans leur revendication, la coordination nationale des professeurs contractants, dénonce « des tentatives suspectes d'établir des secrétariats et ligues régionales, soulignant que la coordination nationale des professeurs est le seul représentant des professeurs qui luttent contre la conclusion d’un contrat ».

Par ailleurs, il se dit que ces professeurs contractuels dont restés treize (13) mois sans salaire, ce qui a ravivé leur courroux face à la tutelle.

Le communiqué appelle « les professeur(e)s de ne pas s’engager dans une autre entité », soulignant la coordination continuera de lutter jusqu’à ce qu’elle atteigne ses objectifs.

Démarrée à la place Nations-Unies au centre-ville, la marche a pris fin au boulevard Zerktouni au pied des twins devant un dispositif policier impressionnant.

MN