Qui est Nikki Haley, l’ambassadrice démissionnaire américaine à l’ONU ?

Qui est Nikki Haley, l’ambassadrice démissionnaire américaine à l’ONU ?

 

Née à Bamberg (Caroline du Sud) en 1972, Nikki Haley est une femme politique américaine membre du parti républicain. Elle a été membre de la chambre des représentants de Caroline du Sud où elle a pu siéger de 2005 à 2011. Dans la même année, elle a été élue gouverneure de Caroline du Sud jusqu’en 2017 pour sa nomination après que Trump l’ait proposée au poste d’ambassadrice des Etats-Unis aux Nations Unies.

Après l’annonce de sa démission hier, le locataire de la Maison Blanche a confirmé à des journalistes présents au bureau ovale, la démission de Mme Haley, et a également salué « l’incroyable travail » que sa collaboratrice a effectué aux Nations Unies. Il a annoncé peu après sur Twitter qu’il rencontrera « son amie Nikki Haley » aujourd’hui dans la matinée.

Comptable de profession, elle est considérée comme l’étoile montante de la diplomatie américaine. D’ailleurs, lors d'une réunion à l'ONU, elle brandit des photos d'enfants syriens morts, à la suite d'une attaque chimique qui aurait été menée par le régime de Bachar El Assad, elle interpelle alors son allié russe : « Combien d'enfants devront encore mourir avant que...

la Russie ne s'en soucie ? »

Le parti républicain dont elle fait partie, l’ONU et Israël regrettent la décision de Mme Haley.  La position d’Israël sur cette annonce, n’est pas anodine ! En effet, le 18 décembre 2017, l’ambassadrice américaine avait prononcé un discours ayant consterné le monde entier lors d’une séance du conseil de sécurité à l’ONU. Elle a clairement contesté la mise en œuvre la résolution 2334 qui avait été adoptée un an auparavant. Les dispositions du texte condamnent « toutes les mesures visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut du Territoire palestinien occupé depuis 1967 ». Dans son même discours, « Si l’occasion était donnée de revoter sur la Résolution 2334, je peux affirmer avec une totale certitude que les Etats-Unis voteraient « non ». Nous exercerions notre droit de veto », a-t-elle dit d’un ton ferme. Outre ces propos, lors de la même séance du conseil de sécurité elle défend la décision historique des Etats-Unis à implanter leur ambassade à Jérusalem.  

Nikki Haley, aurait prétendu qu’elle se consacrerait à présent à la seconde campagne présidentielle de Donald Trump en 2020.

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