Bouteflika en état de « mort clinique », poussé vers la sortie par l’opposition algérienne

Bouteflika en état de « mort clinique », poussé vers la sortie par l’opposition algérienne

En perspectives de la présidentielle algérienne de 2019, la candidature du président sortant Abdelaziz Bouteflika occupe tous les esprits à cause de son état de santé.

Les leaders du parti présidentiel, le Front de libération nationale (FLN), composé essentiellement de personnes d'un âge avancé, exhortent Bouteflika (81 ans), à briguer un cinquième mandat lors de l'élection présidentielle de 2019 malgré sa santé fragile et les doutes quant à sa capacité à diriger le pays.

Il y a cinq ans, Bouteflika était affaibli par un accident vasculaire cérébral et depuis lors, il peine à diriger le pays qui dispose d’importantes ressources pétrolières et gazières et dont l’économie vacille de plus en plus au point d’inquiéter le FMI et la Banque mondiale

L’Etat de santé du président algérien a poussé Eddie Cohen, un chercheur israélien du Centre d’études stratégiques Begin-Sadat, qui cette semaine citant des sources européennes, a affirmé que Bouteflika était en état de «...

mort clinique » et a souligné que des équipes médicales suisses et françaises travaillaient pour le sauver.

Eddie Cohen a déclaré qu'il y avait un état d'alerte dans l'armée au milieu de la panne d'électricité.

Côté politique, le débat sur la candidature de Bouteflika est très brûlant, pourtant un consensus tente de se dégager au sein de l’opposition et le parti au pouvoir sur la candidature du président Abdelaziz Bouteflika, en difficulté, devrait ou non être autorisé à remplir un cinquième mandat.

Le parti Amar Ghoul a déclaré que les deux parties s’étaient mises d’accord sur le fait de savoir si Bouteflika devrait se porter candidat à la prochaine élection présidentielle prévue pour 2019 et qu’une initiative politique serait bientôt lancée à cet égard.

Les partis de l’opposition ont déclaré que Ghoul, qui était favorable au gouvernement, avait refusé de discuter d’alternatives et de nommer un successeur à Bouteflika, largement soutenu par le public.

MN

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