Les 12 et 13 mai à Rabat, s’est déroulé la première édition du Model du parlement marocain.

Chapeautée par des étudiants de l’École de la Gouvernance et de l’Economie (EGE), cette simulation répond aux attentes de la société civile et notamment de la jeunesse dans l’intégration des processus décisionnels du Maroc comme consacré dans la nouvelle constitution de 2011. Visant à marquer les esprits, le projet s’est articulé autour deux entrées. D’une part, parachever le cycle pédagogique en alliant cadre théorique et éléments pratique et ce, dans un but pédagogique. D’autre part, permettre aux étudiants de se sentir dans une atmosphère décisionnelle dans la projection de l’appareil législatif marocain. L’évènement ayant connu la participation d’une centaine d’étudiants, a ouvert la porte à une sensibilisation afin de permettre une maitrise du processus de la création des propositions de lois de la Chambre basse du Parlement.

Les activités qui se sont déroulées pendant deux jours ont permis aux participants de présenter quatre propositions de lois dont les thématiques sont d’actualité, comme en témoigne le traitement de la question du code de la nationalité ou encore celle de la réduction des taxes sur les médicaments. Une première pour une Ecole d’Enseignement Supérieur au Maroc.

Badr Isbayene président du comité de pilotage revient sur le processus de l’activité qui a duré...

2 deux mois de préparation. Il révèle qu’« il y a eu au préalable des rencontres avec des parlementaires issus de diverses forces politique au Maroc. Pour le volet encadrement, ces rencontrent ont permis de se positionner sur l’échiquier politique comme un parti politique et aussi de voir comment les coalitions se positionnent pendant les votes au sein des commissions et aussi au sein des séances plénières. » a-t-il informé

Revenant sur les deux jours d’activités il déclare que « les jeunes ont travaillé sur la création de trois propositions de lois notamment sur la taxation des médicaments venant de l’étranger, l’autre sur l’article 10 (notamment la transmission de la nationalité d’une marocaine épousant un étranger (activité présentée sous forme ludique), sujet relevant du code de la nationalité et la régionalisation avancée surtout l’octroi du PIB aux différentes régions. », il ajoute pour cette dernière thématique  qu’ils ont simulé les particularités de chaque région par rapport à ses besoins socio-économiques.

Compte tenu les lenteurs administratives sur les projets de lois entre les navettes qu’ils font entre les institutions concernées, M. Isbayene annonce qu’ils ont travaillé en un temps record pour sortir ces quatre propositions de lois.

Par ailleurs, le président du comité de pilotage estime que compte tenu de l’intérêt des étudiants l’exercice pourrait être renouvelé l’années prochaine.

Mouhamet Ndiongue