Saâd Lamjarred reste en prison, l’appel pour sa libération ayant été rejeté

Saâd Lamjarred reste en prison, l’appel pour sa libération ayant été rejeté

Les choses commencent à se compliquer plus sérieusement encore pour le chanteur marocain Saâd Lamjarred. Le pourvoi en appel de ses avocats contre la décision de détention provisoire prise voici 10 jours par le juge des libertés a été rejeté par la cour. Il est poursuivi pour « viol et violences aggravés » sur la personne d’une jeune femme de 20 ans.

Conformément aux réquisitions du parquet général, la chambre de l'instruction de la Cour d'appel a confirmé le placement en détention provisoire qui avait été ordonné par un juge des libertés et de la détention.  Âgé de 31 ans, Saad Lamjarred, dont les clips ont été visionnés 600 millions de fois sur Youtube, avait été mis en examen le 28 octobre à Paris suite à la plainte déposée contre lui par celle que des médias français ont présenté comme étant Laure Prioul, starlette de téléréalité de 20 ans. L’identité de la jeune femme a été confirmée de source proche du dossier, mais jusque-là, son nom n’est toujours pas révélé par la justice.

Le...

récit de la plaignante est jugé «crédible à ce stade» par les enquêteurs, selon la même source. L'un des avocats du chanteur, Me Jean-Marc Fédida, a demandé qu'une confrontation soit organisée au plus vite. Mais cela risque de prendre un peu de temps car la victime supposée serait dans un état mental fragile et ne pourrait supporter de se retrouver face à celui qu’elle accuse de l’avoir violée et violentée.

Le collectif d’avocats de Saâd Lamjarred, composé de Mes Eric Dupond Moretti, Brahim Rachidi et Jean-Marc Fedida, a décidé de saisir la Cour de Cassation pour infirmer l’arrêt de la chambre d’instruction de la Cour d’appel.

Saâd Lamjarred est actuellement incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, où il a reçu la visite de ses parents, Nezha Regragui et Bachir Abdou. Son état de santé, contrairement à ce qui a été rapporté, est « bon », mais son moral est atteint, ce qui est normal après deux semaines de détention pour des faits aussi graves, pour lesquels il encourt une réclusion de 15 ans.

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