Les essais ont déjà commencé sur rails classiques, et seront effectués sur rails dédiés dans un an, avec une ouverture commerciale programmée pour 2018. Le chantier est pharaonique, et l’ensemble du projet est estimé à environ 2,5 milliards d’euros, soit un peu moins de 30 milliards de DH.

Le projet de LGV (ligne à grande vitesse, à ne pas confondre avec le TGV, qui est le train qui roule sur la LGV), est la première phase du schéma directeur des LGV établi en 2006 et qui prévoit la construction de 1.500 km de lignes à l’horizon 2035, réparties en deux axes :

1/ L’axe atlantique : Tanger-Casablanca-Marrrakech-Agadir et

2/ L’axe maghrébin Rabat-Fès-Oujda.

Il reste à espérer que d’ici 2035, les voisins algériens auront compris la nécessité de construire un Maghreb, un vrai.

La vidéo ci-dessous montre les grandes phases du chantier et donne une indication sur le matériel utilisé et sur l’ampleur du projet, contesté à sa naissance,...

mais de plus en  plus accepté par la population qui y voit un projet structurant, intégré dans une vision d’équipement long-termiste.

                                  

Voici les données principales de la 1^ère LGV au Maroc, qui reliera Tanger à Casablanca en 2h10, de gare à gare, contre 6h aujourd’hui en train et 4h30 en voiture (de centre ville à centre ville) :

Vitesse d’exploitation : 320 km/h (vitesse maximale de 350 km/h) ;

Double voie nouvelle sur une longueur de 200 km :

300 ouvrages d’art (ponts et viaducs)

13 viaducs (ponts élevés enjambant un fleuve ou une vallée) d’une longueur totale de 10 km ;

67 millions de m3 de déblais et remblais (la terre surélevant et stabilisant les rails) ;

2 millions de tonnes de ballast (les grosses pierres entre les rails)

50.000 tonnes de rails

700.000 traverses

100 appareils de voie

400 km de caténaire (câbles électriques permettant l’approvisionnement des trains).