Les cibles de Salah Abdeslam en France, qui auraient pu secouer le pays

Les cibles de Salah Abdeslam en France, qui auraient pu secouer le pays

Une liste de cibles potentielles en France a été découverte dans un ordinateur retrouvé dans un appartement à Forest, en Belgique, qui a servi de planque à Salah Abdeslam, et dont les enquêteurs ont la conviction qu'il lui appartient. Des lieux évoqués au début de l'année dans la presse française, qui s’est elle-même inspirée de rapports des services. Le terroriste présumé aurait donc pu télécharger ces données sur internet.

Ces documents, jugés très inquiétants, pourraient laisser penser que Salah Abdeslam aurait pu, lors de sa cavale, avoir pour projet de commettre de nouveaux attentats en France. De nouvelles révélations aux antipodes de ses déclarations, où il avait jusqu'alors minimisé son rôle dans les attentats de Paris.

Lui, il a dit aux enquêteurs belges que les attentats de Paris, c’était Abderrahim Abaaoud (tué dans l’assaut de Saint-Denis le 18 novembre) qui les avait planifiés et...

exécutés. Mais les investigations prouvent le contraire.

Les fichiers décryptés par les policiers font apparaître des vidéos des attentats du 13 novembre, des images de propagande de Daech mais surtout une liste de cibles potentielles pour des attaques en France. Il s'agit du quartier d'affaires parisien de la Défense, de la zone aéroportuaire de Toulouse, de la zone portuaire de Marseille, du Parlement européen, du musée européen de Lille, du pont de Saint-Nazaire et de la zone d'hydrocarbure de Lyon-Sud.

Pour l’instant, le seul survivant des attentats de Paris le 13 novembre dernier reste muet devant ses juges français. Selon sa défense, il conteste ses conditions de détention dans le quartier de haute sécurité de la prison de Fleury Mérogis, où il se trouve dans une cellule surveillée par caméra 24/24, pour empêcher une improbable évasion mais une très possible tentative de suicide.

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