Semaine cruciale pour les enseignants stagiaires et fébrilité de Benkirane

Semaine cruciale pour les enseignants stagiaires et fébrilité de Benkirane

Aujourd’hui lundi 8 février est donc le dernier délai accordé par le gouvernement aux jeunes enseignants stagiaires en grève depuis plus de trois mois pour reprendre leurs cours. Mustapha el Khalfi, porte-parole du gouvernement, a menacé d’une  « année blanche » dans le cas contraire, mais les jeunes ne renoncent pas à leur revendication d’abrogation des deux décrets objet de la contestation.

Lors d’une rencontre avec les élus de la Région Casablanca-Settat, le chef du gouvernement a dit beaucoup de choses… que la formation doit être ouverte mais le recrutement subordonné à un concours d’accès à la fonction publique, que les jeunes ne peuvent entrer tous à cette fonction publique mais qu’ils peuvent travailler ailleurs et que ceux qui ne seront pas recrutés par l’Etat cette année pourront l’être plus tard… d’où contradiction, qui dénote d’une certaine fébrilité de Benkirane.

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Ce dernier a reconnu aussi que les enseignants stagiaires ont « apporté certaines remarques contre lesquelles il n’y a rien à dire », concernant le fait que les deux fameux décrets (l’un dissociant la formation du  recrutement  et l’autre réduisant la bourse de moitié), ont été promulgués trois jours après le concours d’accès aux centres de formation. Le site du PJD a occulté cette vérité, énonçant même une fausse information quand il dit que « le chef du gouvernement a attesté que les enseignants ont passé leur concours en parfaite connaissance des deux décrets ».

En tout état de cause, la coordination des enseignants a redit son intention de ne pas réintégrer les salles de classe en l’absence de l’annulation des deux décrets. On attend donc la réaction du gouvernement et la concrétisation, ou non, de la menace d’el Khalfi.

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