Le retour en force du modèle français dans le système éducatif marocain

Le retour en force du modèle français dans le système éducatif marocain

Les partenariats se multiplient entre le Maroc et la France dans le domaine de l’éducation. De plus en plus d’écoles supérieures françaises s’installent sur nos terres ici et là, et le ministre de l’éducation nationale vient de rédiger une circulaire imposant l’enseignement en français des matières scientifiques dans les deux dernières années du lycée.

Polytechnique, Centrale, l’ESSEC, Sciences Po… Autant d’écoles d’excellence françaises qui viennent au Maroc, accueillies et même bien accueillies par les autorités marocaines. Cela a commencé en 2006 avec l’école française d’ingénieurs et cette semaine, en partenariat avec Prestigia, l’ESSEC posera ses valises à Salé. Quant à l’EM Lyon, elle devrait aussi faire son entrée à Casablanca pour lancer son exécutive Master dès la rentrée 2016.

Pour sa part, Rachid Belmokhtar, ministre de l’éducation nationale, a adressé une circulaire aux différents recteurs des académies de l’enseignement pour se préparer à dispenser l’enseignement des matières de mathématique et de physique en langue française, pour le « tronc commun » (4ème...

année secondaire et 1ère du lycée) et aussi l’année de la « 1ère bac », dans les options scientifiques. Cela devra être effectif dès la rentrée prochaine, sachant que ces deux mêmes matières seront enseignées en français pour l’année de terminale pour les branches scientifiques.

Ces dispositions et installations d’établissements français se font alors que les discussions battent leur plein quant au choix des langues étrangères. Le choix devait être fait entre l’anglais et le français et la balance semblait pencher du côté anglais pendant l’année de la brouille entre Rabat et Paris ; aujourd’hui que la page de la crise est tournée, ou semble l’être, le français reprend le dessus.

Cela a valu une vioelnte levée de boucliers de la Corrdination nationale pour la langue arabe, qui appalle le gouvernement à revenir sur une décision "individuelle et irréfléchie", du ministre Belmokhtar. les membres de cette coordination disent "comprendre maintenant les véritables raisons de la nomination du ministre à son poste actuel"...

 

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