Banque de projets: Un potentiel de substitution à l’import de 42,4 MMDH

Banque de projets: Un potentiel de substitution à l’import de 42,4 MMDH

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a annoncé, lundi 06 décembre à Casablanca, qu’un total de 683 de projets d’investissement a été retenu à fin septembre 2021 dans le cadre de la banque de projets, représentant ainsi un potentiel de substitution de 42,4 milliards de dirhams (MMDH) d’importations et 53,3 MMDH de potentiel à l’export.

Les investisseurs nationaux se sont accaparés 90% de ces projets, ce qui reflète un basculement et un retour des capitaux marocains vers le secteur industriel, a souligné Mezzour, qui intervenait lors d’une séance de travail tenue avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Le projet de substitution des importations est axé sur la compétitivité, a-t-il rappelé, faisant observer qu’au-delà des objectifs de substitution, les projets acceptés ont aussi un potentiel d’export et « une possibilité de se mesurer à la concurrence internationale ».

Par ailleurs, le ministre a passé en revue les chantiers prioritaires à mener en collaboration avec le secteur privé, à savoir, la création de l’emploi...

et la consolidation de la souveraineté nationale dans les domaines sanitaire, alimentaire et industriel.

En matière de souveraineté, le ministre a expliqué qu’il s’agit d' »un chantier qui exige d’intégrer plusieurs paramètres comme le renforcement de notre capacité de production en largeur et en profondeur pour que nous soyons en mesure de répondre à différents enjeux ».

Et de souligner, dans ce sens, l’impact de la crise des semi-conducteurs qui « fait perdre environ 10 à 15 milliards de dirhams d’export cette année ».

Pour sa part, le président de la CGEM, Chakib Alj, a relevé que l’avenir de l’économie marocaine est dans l’industrie, soulignant la nécessité de mettre en place des incitations et un accompagnement adéquats et d’instaurer un cadre favorable, afin que les secteurs productifs soient « plus attractifs ».

Alj a mis en avant la contribution de la CGEM à l’opérationnalisation du volet économique du Nouveau modèle de développement, à travers son Livre blanc publié en octobre dernier, qui contient, a-t-il dit de « fortes recommandations » pour le développement industriel.