La CDG signe une convention pour la mise en place d’un produit de rentes différées

La CDG signe une convention pour la mise en place d’un produit de rentes différées

Le gouvernement, la Caisse Nationale de Retraite et d’Assurance (CNRA) gérée par la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) et le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) ont conclu mardi 04 mai , une convention pour la mise en place d’un produit de rentes différées « INSAF » au profit des bénéficiaires de l’Instance Équité et Réconciliation(IER).

Le produit « INSAF » mis en place par la Caisse Nationale de Retraites et d’Assurances (CNRA), organisme géré par CDG Prévoyance, vise à assurer une rente viagère complémentaire pour des bénéficiaires issus des recommandations de l’Instance Équité et Réconciliation, ayant été réinsérés dans le secteur public à des âges tardifs ne leur permettant d’accéder à des niveaux de pension convenables à l’âge de départ à la retraite.

La signature de cette convention vient confirmer la vocation naturelle de la CDG, à travers CDG Prévoyance, en tant que Tiers de Confiance et apporteur de solutions utiles aux problématiques de Prévoyance, notamment la gestion des Retraites et Fonds de Solidarité, accompagnant ainsi les stratégies nationales dans le domaine de la prévoyance sociale.

Ont pris part à cette cérémonie auprès du Chef du Gouvernement, Abdellatif Zaghnoun, Directeur Général de la Caisse de Dépôt et de Gestion et Amina Bouayach, Présidente du Conseil National des Droits de l’Homme. 

Ce régime vise à attribuer des revenus selon la tranche d'âge à un total de 99 bénéficiaires des recommandations de l'IER, ayant accédé...

à la fonction publique à un âge avancé, ne leur permettant pas de percevoir une retraite convenable, indique un communiqué du département du chef du gouvernement.

La même source précise que ce régime permettra aux bénéficiaires d'obtenir une pension complémentaire à vie, en plus de la pension de base, pouvant être reversée au profit des ayants droits, afin de garantir une retraite de base représentant 50% du dernier salaire, pour les personnes dont la pension n'atteint pas cette limite à l'âge de la retraite.

Et d'ajouter que l'État supportera le coût total de cette retraite complémentaire d'une enveloppe estimée à environ 30 millions de dirhams, qui sera transféré à la CNRA, tandis que le Conseil sera chargé de fournir à la CNRA les informations nécessaires concernant les bénéficiaires.

S'exprimant à cette occasion, le chef du gouvernement a souligné que cette convention constitue le fruit du travail conjoint et de la coopération continue entre le gouvernement et le CNDH pour la mise en œuvre des recommandations de l'IER.

Il a également évoqué le chemin parcouru par le gouvernement et le CNDH dans la concrétisation des recommandations de l'Instance, conformément aux Hautes instructions Royales contenues dans le discours du Roi de janvier 2006, à l'occasion de la fin de la mission de l'IER, consistant à charger le Conseil de mettre en application ces recommandations et appeler toutes les autorités publiques à poursuivre la coopération fructueuse avec le Conseil.