L'économie marocaine, parmi les plus dynamiques de la région MENA, selon le FMI

L'économie marocaine, parmi les plus dynamiques de la région MENA, selon le FMI

L'économie marocaine a fait preuve de résilience face au double impact de Covid-19 et de la sécheresse de l'année dernière et est donc l'une des plus dynamiques de la région, le directeur du Moyen-Orient et de l'Asie centrale au FMI, a déclaré Jihad Azour.

S'exprimant lors d'un point de presse sur les performances économiques de la région MENA, Azour a rappelé que le Maroc s'était inspiré de la ligne de liquidité de précaution offerte par le FMI pour faire face aux chocs extérieurs.

Il a félicité le Maroc pour ses réformes qui ont été intensifiées pendant la pandémie avec un accent sur les filets de sécurité sociale.

L'accent mis par le Maroc sur les dimensions sociales et les mesures prises pour renforcer la protection sociale en faveur des catégories sociales les plus vulnérables sont essentiels pour faire face à la crise sociale causée par la pandémie, a-t-il déclaré.

Le Maroc a également récolté les fruits de ses réformes fiscales et monétaires qui ont duré...

dix ans et était mieux placé pour renforcer ses réserves de change malgré la crise.

Le Maroc a distribué une aide à 5 millions de ménages, la plupart de leurs principaux prestataires travaillant dans le secteur informel.

L'été dernier, le gouvernement a annoncé qu'il étendrait la protection sociale à tous ses citoyens d'ici cinq ans par une approche progressive, après que le roi Mohammed VI a exhorté dans le discours sur l'état de la nation du 29 juillet à accélérer les mesures à cet égard.

Le plan se déroulera progressivement avec la première phase (2021-2023) axée sur la généralisation de l'assurance maladie obligatoire et des allocations familiales suivie d'une deuxième phase (2024-2025) pour enrôler les citoyens dans les fonds de pension et lancer les allocations chômage.

L'élargissement de la réforme de la protection sociale mobiliserait un budget annuel supplémentaire de 10 à 15 milliards de dirhams.

Un tiers de la main-d'œuvre marocaine ne bénéficie d'aucune forme de protection sociale, d'où l'importance de ce projet.