À l'ONU, Washington assure son soutien à une solution à deux États au Moyen-Orien

L'administration du président américain Joe Biden soutient une solution à deux États entre Israël et les Palestiniens et annulera plusieurs décisions de l'administration Trump, a assuré mardi l'envoyé américain par intérim aux Nations Unies au Conseil de sécurité.

Les Palestiniens veulent un État en Cisjordanie et dans la bande de Gaza avec Jérusalem-Est comme capitale, tout le territoire capturé par Israël en 1967. Cependant, en vertu d'une proposition de paix ratée de l'ancien président Donald Trump, Washington aurait reconnu les colonies juives en territoire occupé comme partie d'Israël.

L'envoyé américain par intérim auprès de l'ONU, Richard Mills, a déclaré au Conseil de sécurité que Washington exhorterait Israël et les Palestiniens `` à éviter les mesures unilatérales qui rendent une solution à deux États plus difficile, comme l'annexion de territoire, les activités de colonisation, la démolition, l'incitation à la violence. et indemnisation des personnes emprisonnées pour des actes de terrorisme ».

«Nous espérons qu'il sera possible de commencer à travailler pour développer lentement les compétences des deux côtés pour créer un environnement dans lequel nous pourrions à nouveau être en mesure de contribuer à faire avancer une solution», a déclaré Mills à l'organe de 15 membres.

Il a déclaré...

que l'administration Biden avait l'intention de restaurer l'aide palestinienne et de prendre des mesures pour rouvrir la mission diplomatique palestinienne à Washington. Sous Trump, Washington a réduit de quelque 360 ​​millions de dollars le financement annuel de l'agence des Nations Unies soutenant les réfugiés palestiniens (UNRWA).

«Nous ne faisons pas ces démarches en faveur des dirigeants palestiniens», a déclaré Mills. «L'aide américaine profite à des millions de Palestiniens ordinaires et aide à préserver un environnement stable qui profite à la fois aux Palestiniens et aux Israéliens.»

Il a ajouté que Washington soutenait fermement son allié Israël et continuerait à s'opposer à tout parti pris envers le pays aux Nations Unies ou dans d'autres organismes internationaux.

L'administration Biden continuerait à exhorter les autres pays à normaliser leurs relations avec Israël, tout en reconnaissant que ce n'était «pas un substitut à la paix israélo-palestinienne», a déclaré Mills.

Dans ce qui est largement considéré comme l'un des rares succès de la politique étrangère de Trump, Washington a obtenu à la fin de l'année dernière des accords avec quatre États arabes - les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc - pour commencer à normaliser les relations avec Israël.