Ramid réagit aux viols et meurtres des mineurs

Ramid réagit aux viols et meurtres des mineurs

Mostafa Ramid, ministre d'État chargé des droits de l'homme et des relations avec le Parlement, a publié un communiqué sur les crimes récents qui ont visé des enfants marocains, comme l'enfant Adnan à Tanger et Naima à Zagora.

Sur sa page Facebook, Mostafa Ramid a indiqué que son département suivait les affaires de «crimes graves et odieux dont certains enfants ont fait l’objet récemment, qui ont fortement ébranlé l’opinion publique et ont suscité l’indignation».

«En interaction avec les revendications de parties de la société sur ce volet et afin de renforcer la prévention et la protection contre les violences faites aux enfants, en particulier celles physiques et les agressions sexuelles», le ministre a promis une action «sérieuse, ferme et responsable». Dans ce sens, il a annoncé l’organisation de «réunions consultatives avec les différents secteurs gouvernementaux, les institutions et les organes spécialisées».

Ces consultations devront permettre, selon le ministre, «d’étudier les résultats des actions nationales dans le domaine de la protection des droits de l’enfant, les mécanismes et les moyens de prévention contre ces violences», ainsi que «les lacunes au niveau de la législation et des pratiques à cet égard».

En outre, M. Ramid a préconisé d’agir avec «le plus haut degré de vigilance», pour mettre en œuvre «l’intervention nécessaire afin de prévenir les risques» auxquels les enfants sont confrontés.

La réaction du ministre d’Etat...

intervient au lendemain de la découverte du corps sans vie de Naima Arouhi, 5 ans, non loin d’Agdz. La dépouille a été trouvée quarante jours après le signalement de la disparition ou de l’enlèvement de la petite fille.

Le drame a suscité une vague d’indignation et d’appels à la mise en œuvre de mécanismes de protection efficaces, d’autant plus qu’il intervient deux semaines après les révélations sur l’affaire Adnane Bouchouf, 11 ans, retrouvé mort à Tanger.

Des restes d’ossements humains de petite taille et des vêtements ont été découverts samedi soir dans une montagne de la région de Tafergalt, près d’Agdz, a annoncé dimanche le procureur général du roi près la Cour d’appel d’Ouarzazate. Il a fait savoir qu’une enquête judiciaire a été ouverte à ce sujet.

A la lumière de ces données, les investigations ont été lancées, sous la supervision du parquet et confiée à la brigade judiciaire de la Gendarmerie royale de Zagora pour mener l’expertise génétique en vue d’identifier l’ADN et déterminer les causes du décès, a précisé le procureur général du roi dans un communiqué.

La brigade judiciaire de la Gendarmerie royale de Zagora mènera également les investigations nécessaires pour déterminer les circonstances et élucider cette affaire, a ajouté la même source. Le parquet informera l’opinion publique de tout développement lié à cette affaire, conclut le communiqué.