Dialogue social: un round de perdu
Quelques jours après l’échec du dialogue social que le ministère du Travail avait abrité le vendredi 10 juillet à Rabat, une réunion présidée par le chef du gouvernement, Saadeddine Elotmani pour tenter de relancer la concertation. Mais encore une fois, la solution tant escomptée n’est pas trouvée, raison les centrales syndicales ont battu en retrait car jugeant biaisé les débats. Dans le lot de griefs, dénoncé par les syndicats, on peut noter pêle-mêle : augmentation du SMIG, licenciements massifs dans le privé à cause de la pandémie, gel des promotions et des salaires dans la fonction publique… Voilà autant de traits marquants de ce round perdu.
Le Chef du gouvernement, M. Saadeddine Elotmani, en présence du ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit et du ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, M. Mohamed Amekraz, la Confédération générale...
des entreprises du Maroc (CGEM), l’Union marocaine du Travail (UMT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la Confédération démocratique du Travail (CDT) et l’Union nationale du Travail au Maroc (UNTM) ont mis en avant l’importance de cette réunion qui intervient après la reprise des activités économiques suite à l’allègement progressif du confinement sanitaire imposé par la pandémie du Covid-19.
A propos du licenciement massif, les syndicats ne veulent rien entendre et pour eux, il ne s’agit-là ni plus ni moins que d’une autorisation accordée par l’Exécutif aux entreprises de passer aux licenciements. Ainsi, la crise vire à une autre crise tripartite Exécutif-syndicat-patronat.
Malgré les déclarations de bonnes intentions, malgré le climat de confiance qui a régné lors de la mise en place du CVE, aujourd'hui les choses semblent aller à vau l'eau. En attendant le prochain round.
MN