Immigration clandestine : le Covid-19 fait chuter l’affaire des « passeurs »

Immigration clandestine : le Covid-19 fait chuter l’affaire des « passeurs »

La crise sanitaire du coronavirus n’a pas épargné l’immigration clandestine. Toutefois, les réseaux de trafic de migrants n’ont pas arrêté leurs activités malgré un recul très significatif du trafic entre les côtes marocaine et espagnole.

À cet égard, entre le deuxième et le quatrième de ce mois, des membres de la Garde côtière royale ont réussi à arrêter 157 candidats à la migration irrégulière en Méditerranée ainsi que dans l'océan Atlantique, selon ce qu'une source militaire a déclaré à la MAP. La même source a ajouté que la plupart des candidats venaient d'Afrique subsaharienne, y compris des femmes et des mineurs. Ces données confirment la violation des réseaux de trafic de migrants dans l'état d'urgence, malgré le fait que la migration irrégulière a considérablement diminué depuis le 16 mars.

Dans le même contexte, un rapport du ministère espagnol de l'Intérieur a révélé que le mouvement des canots a reculé au plus fort de l'urgence imposée par le nouveau virus Corona depuis la mi-mars, le taux de bateaux arrivant sur la côte espagnole ayant diminué de 24% entre le 16 mars et le 3 mai. Par rapport à la même période l'an dernier. Au cours de la période susmentionnée, 986 migrants sont arrivés, contre 1295 migrants au cours de la même période de 2019.

Cependant, la plupart des immigrants arrivant en Espagne par la mer se sont inscrits aux îles Canaries, dont le nombre a augmenté cinq fois entre le 16 mars et le 3 mai, le nombre atteignant 706 contre 153 à la même période l'an dernier.

En particulier, le nombre d'embarcations de la mort arrivant sur l'île...

ibérique a diminué entre le 16 mars et le 3 mai de cette année de 75% par rapport à la même période l'année dernière, ce qui signifie que le nombre est passé de 1094 à 279, et ce sont les chiffres qui concernent le Maroc en premier lieu. Et l'Algérie au second degré, d'où partent les migrants pour l'Espagne.

De plus, l'état d'urgence a réduit les flux migratoires irréguliers par voie terrestre entre Ceuta et Melilla et l'intérieur du Maroc, entre le 16 mars et le 29 avril dernier, de 84%, ce qui signifie que le nombre est passé de 703 à 112 migrants. La plupart des personnes qui pénètrent irrégulièrement dans les épines utilisent des véhicules dotés de cavités à jour pour la contrebande ou des documents falsifiés, ou s'introduisent par effraction dans des clôtures frontalières. Cette baisse s'explique par le déploiement généralisé et intense du personnel de sécurité marocain et espagnol le long des deux côtés de la frontière, ainsi que par l'utilisation par le gouvernement espagnol de l'armée pour sécuriser la clôture des deux trous.

En ce qui concerne les résultats de cette année, le rapport du ministère de l'Intérieur a précisé que le nombre d'immigrants arrivant en Espagne par voie terrestre et maritime entre le 1er janvier et le 30 avril de cette année s'est installé dans la fourchette de 6 297 immigrants, avec une baisse de 23% par rapport à la même période de l'année précédente qui a enregistré l'arrivée de 8 256. Migration. Le nombre d'arrivées en Espagne cette année sur des bateaux de la mort a diminué de 21%.

MN