La formation en médecine nucléaire désormais  ouverte à toute l’Afrique

La formation en médecine nucléaire désormais  ouverte à toute l’Afrique

Le Centre national de l'énergie, des sciences et des techniques nucléaires du Maroc a intégré un consortium regroupant l’Université américaine de Long Island, la société française Dassault Systèmes et les Laboratoires nucléaires canadiens pour le développement de programmes de formation professionnelle et académique en médecine nucléaire ouverts à tous les pays d'Afrique.

Les programmes dont les modalités de participation n’ont pas été communiquées seront mis en œuvre en collaboration avec l’Agence internationale de l'énergie atomique. Ils auront pour but de donner des compétences aux professionnels du domaine afin d’appuyer les activités de recherche-développement en matière de production et de fabrication des médicaments radiopharmaceutiques. Il s’agira également de promouvoir le développement économique à travers la promotion d'un environnement d'innovation propice à l’industrie pharmaceutique.

Malgré des...

besoins croissants pour les professionnels de la médecine nucléaire en Afrique, les possibilités de bénéficier d’une formation spécialisée sont limitées du fait d’un manque de personnel, d’installations et de matériel. Dans la plupart des pays africains, les physiciens médicaux qualifiés font cruellement défaut dans les hôpitaux, cliniques et autres établissements de soins de santé qui recourent à la technologie des rayonnements. 

Selon une note d’information de l’Agence internationale de l'énergie atomique sur la santé humaine, en 2016, seulement 27 pays du continent avaient au moins un physicien médical employé dans le domaine de l’imagerie médicale, avec la plus grande représentativité en Egypte, en Afrique du Sud et en Algérie. Les pays comme le Rwanda, le Mali ou encore le Tchad n’en avaient aucun.