Le ministère de l’Agriculture revient sur la hausse des prix de l’oignon

Le ministère de l’Agriculture revient sur la hausse des prix de l’oignon

La hausse des prix de l’oignon est due à des décalages entre les périodes de production et à la demande accrue lors du mois de Ramadan qui sont à l’origine d’un déséquilibre entre l’offre et la demande, a indiqué le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts dans un communiqué, ajoutant queles prix retourneront à la normale avec l’entrée progressive de la production de la saison en cours.

En effet, la culture d’oignon d’hiver (oignon vert) est pratiquée essentiellement dans les zones pluviales (Bour) impactées négativement par les faibles pluies, notamment durant les mois de janvier et février, explique le communiqué. Durant cette période, les conditions climatiques défavorables, ayant sévi dans les zones de production de l’oignon d’hiver dans des zones comme la Chaouia et Doukkala et dans une moindre mesure dans le Saiss et Zaer, ont été à l’origine d’une baisse de près de 33% de la production, a fait savoir la même source.

La commercialisation de l’oignon vert arrive à sa fin au mois de...

mai et le mois d’avril marque, par ailleurs, la fin de la campagne de commercialisation et de stockage de l’oignon sec de la campagne écoulée et le démarrage de sa nouvelle récolte. Etant donné que cette période coïncide cette année avec le début du mois de Ramadan 1440 où la demande des ménages augmente, le marché a connu une perturbation due au déséquilibre entre l’offre et la demande, ce qui a exercé une tension sur les prix allant de 5 à 6 DH/kg pour l’oignon frais, soit une hausse de 50% par rapport à 2018.

Par ailleurs et à date du 7 mai 2019, le prix de la tomate a affiché dans les marchés de gros de Fès 3,40 DH/kg, Casablanca 4,33 DH/kg, Oujda 3,50 DH/kg, Marrakech 3,50 DH/kg, Rabat 3,50 DH/kg et Tanger 4,00 DH/kg. Par rapport à la journée du 6 mai, les prix de la tomate ont varié selon les régions avec des hausses autour de 8% à Fès, Casablanca, et Tanger et une baisse de 12,5% à Oujda.

La rédaction