Enseignement français : Amzazi soutient l’option internationale du baccalauréat

Enseignement français : Amzazi soutient l’option internationale du baccalauréat

A l’occasion de l’ouverture d’une rencontre à Rabat, « Arabe, français : une ambition en partage », Said El Amzazi s’est longtemps exprimé au sujet de l’option internationale du baccalauréat (OIB), dans les écoles relevant de l’Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE).

L’option internationale du baccalauréat (OIB) « reflète l’excellence de la coopération entre le Maroc et la France dans le domaine de l'enseignement », a souligné le ministre de l'Éducation nationale.

« L’excellence de la coopération maroco-française a constitué le terreau fertile sur lequel s’est développée l’expérience réussie de l’OIB », qui a vu le jour au Maroc il y a 30 ans.

M. Amzazi a en outre souligné que les élèves Marocains inscrits dans les filières de l’OIB sont assurés d’acquérir non seulement un parfait bilinguisme, mais aussi une connaissance et un rattachement à leur culture marocaine, rappelant qu’il s’agit d’une approche qui est également promue au sein des autres établissements étrangers implantés au Maroc, notamment espagnols et américains.

« Nous sommes tous conscients que les langues ne sont pas de simples outils de communication ou d’apprentissage mais portent en elles toute une part de culture, d’identité et d’histoire qui les rendent d’autant plus attachantes. Chaque langue est un patrimoine pour ceux qui la pratiquent », a relevé M. Amzazi, précisant que le ministère de l’Éducation nationale met à disposition des écoles du réseau de l’AEFE plus de 200 enseignants de la langue arabe « qui travaillent dans une parfaite symbiose avec leurs collègues français, afin de mettre en place les meilleures conditions d’apprentissage pour les élèves dans...

le cadre de l’OIB ».

Partant du principe que seule une éducation multilingue est en mesure de répondre aux exigences de la participation à l’échelle mondiale et à l’échelle nationale, et aux besoins spécifiques des communautés, M. Amzazi a fait observer que les bienfaits de l’OIB se manifestent par une plus grande « souplesse cognitive », « une meilleure mémoire de travail », « une plus grande aptitude à résoudre les problèmes », « et des fonctions exécutives nettement plus performantes ».

« L'OIB a vu le jour à Rabat le 26 juin 1989, dans le cadre d'un accord sous forme d'échanges de lettres entre les gouvernement français et marocain », a-t-il rappelé, relevant que ce dispositif novateur permet aux élèves de s'ouvrir sur d'autres horizons et cultures et facilite leur intégration dans les filières scientifiques lors du passage aux études supérieures.

Pour sa part, l’ambassadeur de France à Rabat, Jean-François Girault a souligné depuis 1989, plus de 8.000 lycéens du réseau de l’enseignement français dans le Royaume ont bénéficié de l’excellence apportée par ce dispositif original.

« La force et l’originalité de l’OIB est d’être fondée sur le bilinguisme mais également de s’ouvrir, de manière égale aux cultures française et arabe », a ajouté M. Girault.

Au fil des années, la filière OIB franco-marocaine a constitué un véritable précurseur de l’enseignement bilingue et biculturel, et a fait des émules ailleurs dans le monde arabe et en France. De nombreuses sections OIB franco-arabes ont été ouvertes dans les collèges et lycées en France (Paris, Grenoble, Marseille) et ailleurs dans la région MENA.

Avec MAP