Le Parlement approuve le nouveau système commercial des entreprises

Le Parlement approuve le nouveau système commercial des entreprises

Le Comité des finances et du développement économique de la Chambre des représentants a approuvé jeudi, deux projets de loi visant à moderniser le système juridique en matière de commerce, de finance et d’affaires.

Ces deux projets s'inscrivent dans le cadre des engagements pris par le gouvernement dans le cadre du Plan national pour le climat des affaires de 2019 visant à atteindre les 50 forces économiques du climat des affaires d'ici 2021, qui complètent la loi sur le cinquième livre du code de commerce et la loi 21.18 sur les garanties transférables.

Selon Noufal Naciri, membre de la commission des finances et du développement économique, dans le cadre de la révision législative complète définie par le cadre juridique du commerce, de la finance et des entreprises, dans laquelle le gouvernement et le parlement ont été associés afin de renforcer la sécurité juridique et économique, la gouvernance et la transparence de la gestion économique Et les institutions financières.

Les deux projets envisagent « la revitalisation du cycle économique et le soutien des entreprises nationales ainsi que le renforcement de leur position et en font un levier pour le développement économique et le produit de la richesse », ajoutant que « cela renforcerait inévitablement la position du Maroc au niveau mondial en tant que pays attractif pour l'investissement et en tant que pionnier dans la région en matière de promotion et de valorisation des investissements Classement du Maroc au niveau international dans l'indice du climat des affaires ».

 Les développements les plus importants du premier projet consistent à mettre en évidence le concept de dirigeants indépendants et non dirigeants en tant que membres du conseil d'administration ou du conseil de surveillance, ainsi qu'à déterminer les conditions que doivent remplir les dirigeants indépendants pour être nommés au conseil d'administration ou au conseil de surveillance des sociétés Le public à souscrire, mais pas plus d'un tiers du nombre total de gestionnaires.

 Le projet a également défini les modalités de paiement de la rémunération des dirigeants indépendants ainsi que les modalités de leur licenciement, et la possibilité de désigner toutes les sociétés par actions aux dirigeants indépendants de...

leur conseil d'administration, afin de respecter les conditions particulières incitant les sociétés à souscrire.

Le projet prévoit également que plus de 50% des actifs de la société seront perdus au cours d'une période de douze mois en raison d'une autorisation préalable de l'assemblée générale extraordinaire au lieu d'une autorisation du conseil d'administration ou du conseil de surveillance, accompagnée d'un rapport à compléter par le conseil d'administration ou le conseil de surveillance.

 

Comme l'explique Nasseri, le projet a élargi le champ d'application de la responsabilité pour les actes fautifs commis à l'encontre des membres du conseil d'administration, qu'ils soient dus à des erreurs commises lors de la gestion ou à des actes commis en dehors de l'intérêt de la société, dans l'exercice du pouvoir délégué. Ils ont signalé ces erreurs à la prochaine Assemblée générale dès qu'ils en ont eu connaissance.

En ce qui concerne le deuxième projet, les développements les plus récents, selon Naciri, consistent à donner à l'Assemblée générale, le cas échéant, le pouvoir de déterminer le mode d'exécution des bénéfices votés par l'Assemblée générale dans un délai de neuf mois à compter de la date de clôture de l'exercice, Par le président de la Cour, à la demande de la Cour.

Le projet prévoyait également la possibilité pour les partenaires, propriétaires de 5% du capital de la société, de proposer l’inscription d’un ou plusieurs projets de résolution à l’ordre du jour de l’Assemblée générale et de soumettre plus de 50% des actifs de la société à une capitulation dans les 12 mois. Ils possèdent les trois quarts du capital.

 Il a conclu qu'après l'approbation finale de ces deux projets, les éléments de base pour le développement, l'amélioration et la modernisation du système juridique conçu pour le commerce, les finances et les entreprises seront développés conformément aux normes internationales adoptées dans ce domaine, tout en améliorant la gouvernance et la transparence des entreprises.

De plus, selon le parlementaire lui-même, les deux lois seront ratifiées et publiées au journal officiel avant la fin du mois d'avril, ce qui facilitera les affaires au Maroc, notamment la protection des investisseurs minoritaires.

Mouhamet Ndiongue