Egalité homme/femme : Le Maroc premier dans la zone MENA

Egalité homme/femme : Le Maroc premier dans la zone MENA

Dans son dernier rapport publié le 27 février sur l’égalité des droits entre hommes et femmes, la Banque mondiale a classé le Maroc à la première place dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. Il est suivi par la Tunisie et l’Algérie qui occupent respectivement les 2e et 3e places tandis que la Libye et l’Égypte sont classées respectivement 4e et 5e.

Le rapport intitulé « Les femmes, l’entreprise et le droit 2019 : une décennie de réformes », la BM a indiqué que les pays d’Afrique du Nord sont les mieux lotis dans la région MENA. Le Maroc, la Tunisie et l’Algérie ont obtenu respectivement les trois premières places.

Sur une échelle de 100 points, les experts de la BM ont établi un classement de tous les pays du monde suivant plusieurs critères. À titres d’exemples, la possibilité de se mouvoir ou de créer une entreprise sans l’accord d’un tuteur et de se marier ou avoir des enfants sans contraintes légales, d’exercer des fonctions égales aux hommes,...

d’être protégée contre le harcèlement sexuel au travail, ou encore de pouvoir hériter comme un homme, gérer des actifs et toucher une pension de retraite.

Selon le résultat de cette étude, le Maroc a obtenu 73,13 points, soit le même score que la Russie. La Tunisie et l’Algérie ont obtenu respectivement 58,75 et 57,50 points. Tandis que la Libye et l’Égypte ont cumulé 56,25 et 50,63 points.

Toujours selon le même rapport, la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord affiche le score moyen le plus faible du monde en matière d’égalité entre hommes et femmes, avec un indice de 47,37. C’est aussi la région dont la moyenne progresse le moins vite.

Concernant le haut du classement au niveau mondial, six pays européens ont obtenu la note maximale de 100 points. Ce sont la France, la Belgique, le Danemark, la Lettonie, le Luxembourg et la Suède. Il y a dix ans, aucun pays ne pouvait se targuer d’obtenir cette note, a conclu le rapport de la Banque mondiale.

La rédaction