Les détails sur le Boeing 737 de la RAM qui a disparu des radars cette nuit

Les détails sur le Boeing 737 de la RAM qui a disparu des radars cette nuit

Le vol AT665 de Royal Air Maroc devait relier hier soir l’aéroport d’Orly à celui de Massira à Agadir ; vers minuit, l’avion a disparu des radars, faisant craindre le pire. Il n’en fallait pas plus aux internautes sur les réseaux sociaux pour faire circuler l’information. On a parlé également d’un appel d’urgence lancé par le commandant, qui a de fait dérouté son appareil sur Casablanca, pour réparation et prise en charge des passagers.

Contacté par PanoraPost, le responsable de communication de la compagnie nationale Hakim Challot a apporté les explications demandées. L’avion, un B737, était à la verticale de l’Andalousie, quand le commandant de bord a relevé un risque de dépressurisation et, à titre de précaution, a décidé de faire descendre son avion, qui croisait à une altitude de croisière d’environ 10.000 m, à quelques 3.000 m.

Les passagers, selon le membre de la famille de l’un d’eux, ont bien senti la descente, puis ont remarqué que les lumières étaient plus proches, mais pour être vaguement inquiets, il n’y a pas eu de panique à bord.

Le responsable de la RAM, Hakim Challot, ajoute que « l’avion devait se poser à l’aéroport de Tanger, mais le pilote, rassuré, a décidé de continuer son vol jusqu’à...

Casablanca, où la RAM dispose d’un hub qui lui permet de prendre en charge les passagers et de les convoyer à leur destination initiale ». Et c’est ce qui s’est effectivement produit, tous les passagers ayant atterri à Agadir une heure après.

Les internautes, et certains sites d’informations, ont également précisé que le vol avait disparu du site flightradar, qui permet de suivre en direct les vols des avions. Mais pour Hakim Challot, c’est tout à fait normal car ce site ne relève pas les vols effectués à une altitude inférieure à 5.000 m.

Cela étant, on relèvera de cet incident que ni la RAM ni l’Office national des aéroports n’ont jugé utile de rassurer les familles des passagers pendant que l’appareil était encore en vol. On peut imaginer l’état de terreur qu’ils ont dû connaître quand les informations sur la disparition de l’avion des radars ont commencé à leur parvenir, face au mutisme des deux organismes publics, sans doute experts dans leurs métiers, mais pas en gestion de crises, du moins sur les réseaux sociaux…

La RAM devrait publier un communiqué dans le courant de la journée pour expliquer les détails de ce qui s’est passé cette nuit pour le vol AT665.

AAB