BMCE Bank multiplie les records et change de nom

BMCE Bank multiplie les records et change de nom

Le top management du groupe BMCE Bank est heureux, et cela se voit. L’année 2014 a été marquée par une performance record. L’institution présidée par Othman Benjelloun a réalisé ses meilleurs chiffres depuis sa privatisation, voici vingt ans déjà. « Cet exercice s’est révélé porteur de réalisations inédites dans l’histoire de BMCE Bank, depuis l’année de sa création en 1959 et de sa privatisation en 1995 », affirme en effet Brahim Touimi Benjelloun, l’administrateur-directeur général de la banque.

Résultats positifs en cascade

 Lors de la présentation des résultats à la communauté financière, et à la presse, lundi 23 mars, Brahim Benjelloun Touimi a précisé que le résultat net part groupe a frôlé la barre des 2 milliards de DH, ce qui représente le double du résultat de 2011. Autre indicateur important et toujours dans le registre des performances record, le produit net bancaire. « Pour la première fois dans toute l’histoire de la banque  le produit net bancaire consolidé a dépassé le cap des 11,5 milliards de DH », précise le directeur général.

A fin 2014, tous les indicateurs ont donc crevé le plafond et le total des capitaux propres consolidés a dépassé la barre des 16 milliards de DH, en progression de 7%. Le résultat net social grimpe, lui, de 9% et s’établit à 1,2 milliards de DH. Le trend est donc haussier et le management du groupe s’en réjouit et l’explique.  « Ce bilan très positif a pu se concrétiser avec la confiance et l’appui indéfectible de nos actionnaires, qui ont injecté 8,5 milliards de DH de fonds propres depuis 2010 » explique Brahim Benjelloun Touimi. Voilà pour la conclusion succincte et assez générale.

Sur le plan technique, plusieurs éléments sont entrés en jeu et ont beaucoup contribué à cette performance record. Le groupe a ainsi su améliorer de manière significative les ressources captées et les crédits distribués, qui ont franchi pour la première fois la barre des 100 milliards de DH. L’opération de la contribution libératoire a également joué un grand...

rôle. Sur les 27,8 milliards de DH déclarés, la part qui revient à la BMCE Bank s’élève à 3,3 milliards de DH.

Plan d’avenir et nouvelles technologies

Le management du groupe a aussi évoqué les perspectives à venir. Avec l’achèvement du plan stratégique de développement en 2015, un autre plan sur quatre ans sera bientôt mis en route. « Mais vous m’excuserez je ne peux rien vous révéler pour l’instant. Nous y travaillons »,  affirme Brahim Benjelloun Touimi. Ce travail sera élargi à d’autres domaines, dont les technologies de l’information. Et des avancées sont déjà là, à relever.

Le groupe BMCE et à sa tête le président Othman Benjelloun accordent une importante particulière aux nouvelles technologies. Le public, les analystes et les journalistes présents à la conférence ont pu le constater de visu. Le Robot Humanoïde « Nao » a fait son apparition. Ce bijou technologique est l’assistant du PDG Othman Benjelloun. Il a fait une sortie tonitruante très amusante et son allocution écrite est même intégrée au dossier de presse distribué à l’issue de cette conférence. C’est dire l’importante de ce robot qui a déjà été révélé au grand jour l’année dernière.

Othman l’Africain

Bank Of Africa, prolongement subsaharien du Groupe, n’est pas en reste et a réalisé à son tour des résultats très significatifs de l’avolution et de l’orientation africaines de l’institution mère : un produit net bancaire de 388 millions d'euros, en progression de 21 % par rapport à 2013 et un bénéfice net qui fait un grand bond en avant de 56 %, atteignant presque les 50 millions d'euros.

D’où l’annonce de l’ « africanisation » de  BMCE Bank, qui changera bientôt de nom, pour mieux marquer sa nouvelle dimension continentale. Vous avez aimé BMCE bank, vous adorerez alors BMCE Bank Of Africa. « Le changement a été validé par notre conseil d'administration et par le gouverneur de Bank al-Maghrib. En mai, l’assemblée générale des actionnaires examinera ce changement et se prononcera », précise Othman Benjelloun l’Africain.

Qods Chabâa