Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Al-Moallem, a fait savoir lundi que la priorité du gouvernement syrien était de libérer la province d’Idlib, a rapporté l’agence de presse étatique SANA.

Il y a une coordination entre la Syrie et la Russie dans les efforts pour libérer Idlib des groupes terroristes, a déclaré M. Al-Moallem.

Il a tenu ces propos alors que la Turquie, l’Iran et la Russie doivent se réunir prochainement à Genève pour discuter des questions syriennes, y compris de la formation d’une commission constitutionnelle.

La Turquie et la Russie ont négocié en septembre un accord imposant une zone démilitarisée à Idlib et dans les régions environnantes. Toutefois, des violations continuent d’être signalées de manière presque quotidienne.

Des groupes extrémistes tels que Hayat Tahrir Al-Sham, regroupant des mouvements dont le Front Al-Nosra, affilié à Al-Qaïda, ont refusé de se retirer de la zone.

Évoquant la libération de toutes...

les zones syriennes, M. Al-Moallem a insisté sur son rejet de toute entité indépendante ou fédérale kurde dans le nord de la Syrie, un signe suggérant que le gouvernement tournerait son attention vers les zones sous contrôle kurde dans le nord et le nord-est de la Syrie.

L’administration autonome kurde dans le nord de la Syrie a récemment appelé le gouvernement syrien à répondre aux menaces turques de reprise de la campagne militaire contre les milices kurdes dans l’est de la Syrie.

Les Kurdes de Syrie font partie intégrante du tissu social syrien, et le gouvernement syrien est disposé à ouvrir des discussions dans l’intérêt de l’État, a dit M. Al-Moallem.

Le ministre syrien a également souligné que les forces étrangères opérant illégalement en Syrie sans la permission du gouvernement syrien devraient mettre fin à cette occupation, faisant référence aux forces de la Turquie et des États-Unis.