Les Etats-Unis deviennent de plus en plus impatients pour la résolution définitive du dossier du Sahara. Pour preuve, le conseiller américain à la Sécurité nationale, John Bolton, a déclaré jeudi qu'il était très « frustré » par le fait que le conflit au Sahara n'ait pas été résolu.

«J'aimerais que cela soit résolu si les parties peuvent se mettre d'accord sur la voie à suivre. C'est la préférence », a déclaré aux journalistes lors d'une réunion d'un groupe de réflexion de Washington où il a exposé la nouvelle stratégie de l'administration Trump pour l'Afrique.

Les pourparlers onusiens sur le Sahara se sont achevés il y a une semaine sans percée, mais toutes les parties ont convenu de se revoir au début de 2019, a déclaré l'envoyé de l'ONU, Horst Koehler.

De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita a déclaré après la réunion de Genève...

qu’«il faut sortir des schémas antérieurs» et que les «véritables sujets soient posés sur la table.» Si la table ronde s’est déroulée «dans une bonne atmosphère» cela n’en demeure pas moins «insuffisant» car, après, «il faut apporter des solutions», précise-t-il.

Les efforts des Nations Unies ont échoué à plusieurs reprises pour parvenir à un accord sur le territoire désertique, contesté par le Maroc et le Polisario soutenu par l'Algérie depuis le départ de l'Espagne en 1974.

Pour la suite, des négociations, M. Boutira estime que les engagements pris devant l’envoyé spécial de l’ONU transforment en actes et de préciser que « la place n’est plus aux paroles en l’air, encore faut-il de la bonne foi et une réelle volonté politique des autres parties pour sortir des situations tranchées, sclérosées, qui, en raison d’un entêtement historique, ont donné lieu à un blocage de plusieurs décennies. »

Mouhamet Ndiongue