Le SG de l'ONU présent aux pourparlers sur le Yémen en Suède

Le SG de l'ONU présent aux pourparlers sur le Yémen en Suède

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, doit se joindre ce jeudi aux participants aux pourparlers de paix sur le Yémen, pour la dernière journée de leur tenue en Suède.

Les belligérants ont réussi à s’entendre sur la question de la réouverture de l’aéroport de Sanaa, la capitale contrôlée par les miliciens chiites Houthis, sur la reprise des exportations d’hydrocarbures de même que sur un échange de prisonniers.

Aucun accord n’a en revanche été trouvé sur le statut de la ville portuaire de Hodeïda (par laquelle transite l’essentiel de l’aide humanitaire), question la plus délicate avec celle d’une instance transitoire appelée à gouverner le pays.

Antonio Guterres est arrivé mercredi en fin de journée en Suède. L’émissaire spécial des Nations unies pour le Yémen, Martin Griffiths, et le secrétaire général doivent présenter dans la journée les résultats de ces pourparlers, parrainés par l’Onu et qui sont les premiers en plus de deux ans à se tenir. Ils devraient dans le même temps annoncer la date d’une nouvelle...

série de consultations.

Les Houthis contrôlent la majeure partie des agglomérations, dont Hodeïda et Sanaa, d’où ces miliciens ont chassé le gouvernement du président Abd-Rabbo Mansour Hadi en 2014. Depuis mars 2015, une coalition de pays arabes à dominante sunnite intervient militairement contre les Houthis pour tenter de rétablir au pouvoir le gouvernement du président Hadi.

De source proche des discussions, on déclare que les parties prenantes sont convenues de rouvrir l’aéroport de Sanaa aux vols internationaux qui font escale au préalable ou ensuite dans les aéroports d’Aden ou de Sayoun (tenus par le gouvernement de Hadi) pour y subir des inspections. Les Nations unies seront chargées de superviser les procédures de sécurité, a déclaré un délégué des Houthis.

Des accords ont été conclus d’autre part sur un échange de prisonniers et sur la reprise des exportations pétrolières et gazières, afin de renflouer les coffres de la banque centrale. Les revenus de ces exportations serviront à payer les salaires dans l’ensemble du pays, ont déclaré des délégués.

La rédaction

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