A l’origine, les gilets jaunes est un mouvement à travers lequel les Français se rassemblent depuis deux semaines déjà pour exprimer leur colère contre la hausse des prix des carburants. Mais samedi 24 novembre, à travers toute la France, les gilets jaunes se sont montrés haineux et violents envers le gouvernement. A présent, les Français boycottent la baisse de leur pouvoir d’achat.

Les « gilets jaunes » ont mené samedi, leur deuxième grande journée de protestation. Comme le reste de l’exécutif, Emmanuel Macron a dénoncé les violences dont les images sur les Champs-Elysées ont fait le tour du monde, et jeté la « honte » sur ceux qui ont « agressé » les forces de l’ordre et « violenté d’autres citoyens ».

Qui sont les gilets jaunes ?

Il s’agit d’une centaine de milliers de Français qui manifestent dans toute la France contre la hausse des prix...

du carburant. Aujourd’hui, leur colère s’élargit, elle est globalement exprimée contre la vie chère en France.

Samedi 19 novembre les chiffres dévoilés par le ministère de l’Intérieur ont affirmés qu’il y avait plus de 300.000 manifestants. Samedi 24 novembre, plus de 100.000 personnes ont alimenté le blocage dont 8.000 à Paris. 

Emmanuel Macron négocie

Lundi dernier, alors qu’environ 350 barrages bloquaient les routes, le premier ministre, Edouard Philippe, disait « entendre la colère » mais qu’il n’envisageait pas pour autant « baisser les taxes sur les carburants ».

Alors qu’il n’est plus populaire qu’auprès 26 % des Français, le chef de l’Etat entre dans la négociation. L’Elysée a d’ores et déjà annoncé vouloir garder le cap de la transition écologique, mais avec un « pacte social » d’accompagnement. Ces mesures, détaillées ce lundi en Conseil des ministres, seront présentées mardi par le chef de l’Etat.