SOS Villages d’Enfants lance «YouthCan»

SOS Villages d’Enfants lance «YouthCan»

Afin de combler les lacunes de son plan d’orientation des jeunes pour une meilleure insertion professionnelle dans le futur, SOS Villages d’Enfants a lancé le 25 octobre par l’association SOS Villages d’enfants Maroc, dont la cérémonie a eu lieu au Village d’enfants de Dar Bouazza, près de Casablanca.

En effet, l’association vient en aide aux enfants en danger, depuis sa création en 1985. Elle les accompagne et les prend en charge durant en moyenne 20 ans, jusqu’à leur complète insertion professionnelle. «Ateliers d’orientation et de techniques de recherches d’emploi, coaching, réalisation de CV ou encore mentoring avec des collaborateurs d’entreprises partenaires, les enfants sont sensibilisés dès leur entrée au collège, afin de commencer à préparer leur avenir. Cette stratégie volontariste d’accompagnement des jeunes à l’employabilité a porté ses fruits, puisqu’en 2018, quelque 83,7% de jeunes pris en charge par l’association sont totalement insérés. Mais il reste encore beaucoup à faire», a déclaré à Panorapost Béatrice Beloubad, directrice nationale de SOS Villages d’enfants Maroc,. Et d’ajouter : «Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), 63,7% des chômeurs au Maroc sont âgés de 15 à 29 ans. Plus de 810.000 jeunes chômeurs donc, essentiellement en milieu urbain. Ces jeunes sont à la recherche d’un travail décent et luttent pour bâtir un avenir stable pour eux-mêmes ainsi que leurs proches....

Ceux sans protection parentale ou risquant de la perdre sont particulièrement défavorisés par manque de réseaux de soutien, de modèles et de compétences ou encore d’expérience de travail. Cela perpétue le cycle de la pauvreté et peut conduire à une vie de marginalisation. Le programme « YouthCan » veut combler cette lacune, car SOS Villages d’Enfants croit fermement qu’un départ difficile ne définit jamais l’histoire de vie d’une personne.», a t-elle ajouté.

Concrètement, le programme «YouthCan» va prendre en charge les jeunes sans soutien familial ou risquant de le perdre pour gérer la transition de l’école à une vie professionnelle et indépendante. Il est à noter que ce programme est initié en partenariat avec la Fédération internationale de SOS Villages d’Enfants et des entreprises du secteur privé dans l’objectif de mobiliser les collaborateurs de ces entreprises afin qu’ils partagent leur temps, leur expertise, mais aussi leur propre histoire avec les jeunes, afin de les aider à se lancer dans l’environnement professionnel.

Plus de 117 partenaires ont rejoint aujourd’hui le programme à l’international, parmi lesquels DHL, Johnson & Johnson ou encore McDonalds. « YouthCan » permet aux collaborateurs des entreprises de développer leur motivation et leur appartenance à un projet qui fait sens, tout en s’inscrivant dans une initiative à fort impact social, et en développant un sentiment de satisfaction fort.

Mouhamet Ndiongue

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