Brexit et migrations, parmi les thèmes abordés au Conseil européen

Brexit et migrations, parmi les thèmes abordés au Conseil européen

Le Conseil européen réunit les chefs d’Etat et de gouvernement des 28 Etats membres de l’Union Européenne tous les deux mois. Il permet de trouver des positions communes et d’agir au niveau européen. Les dirigeants se sont donc réunis à Bruxelles, en vue de débattre afin de parvenir à trouver un compromis aux questions migratoires et de tenter de passer un accord sur le Brexit, 6 mois avant le divorce effectif avec les Anglais.

Le « Backstop », toujours au point mort

Alors qu’ils étaient presque arrivés à un accord, les deux parties ont achoppé sur certains points. L’accord devait en effet permettre une solution de sécurité « backstop » sur la question de la frontière irlandaise. La disposition du « backstop » devait agir en vue d’une réapparition d’une frontière entre la République de l’Irlande et la province britannique d’Irlande du nord. Et de fait, en septembre dernier, Bruxelles et Londres s’étaient promis de tout faire pour éviter le rétablissement des frontières. Mais les moyens entrepris par les deux protagonistes du divorce divergent.  

En arrivant à Bruxelles, alors que les négociations sont toujours au point mort, la première ministre britannique Theresa May laisse planer l’idée d’une possible prolongation de la...

période de transition après la signature du divorce. Cela permettrait de donner plus de temps pour négocier un accord commercial avec le Royaume-Uni et augmenter ainsi les chances d'éviter la réapparition des frontières en Irlande.

Les migrations, un des thèmes les plus importants, abordé

Les 28 ont pour objectif d’augmenter l’effectif de 10.000 personnes pour l’agence européenne de protection des frontières (Frontex) d’ici 2020, dans le cadre du renforcement de l’agence.

Les questions sur l’accélération des procédures de reconduite aux frontières pour les migrants irréguliers et la réforme sur les règles européennes d’asile seront évoquées. L’accord Dublin III avait effectivement fait l’objet de plusieurs discussions en vue de modifier les dispositions qu’il contient concernant les demandeurs d’asile et leur répartition au sein de l’UE. Mais les pays du « Visegrad » (Pologne, République Tchèque, Hongrie, Slovaquie) pourraient bien s’y opposer. 

Depuis l'arrivée du nouveau gouvernement italien et de son ministre de l'Intérieur et vice-président du Conseil Matteo Salvini, la politique migratoire européenne bat de l'aile, le responsable italien ayant engagé le fer avec le président français Macron. M. Salvini a décidé d'une politique unilatéraliste avec Bruxelles sur la question des migrations et du déficit budgétaire.

MB

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