Le Nigeria va signer l'accord de libre-échange africain

Le Nigeria va signer l'accord de libre-échange africain

Le président nigérian Muhammadu Buhari a finalement décidé de signer l'Accord de libre-échange continental africain (AfCFTA), exprimant la volonté de son pays de rejoindre finalement d'autres nations africaines pour réaliser un rêve continental de stimuler les échanges intra-africains.

Le président Buhari a fait cette annonce le 11 juillet à l'issue d'une réunion à huis clos avec le président sud-africain Cyril Ramaphosa, en visite de travail dans ce pays.

S'exprimant devant un président conjoint avec son homologue sud-africain, le président Buhari a exprimé sa « volonté de signer l'accord de libre-échange continental en Afrique », selon le Guardian nigérian.

« Je fais très attention à ce que je signe, qu'il s'agisse de mon chéquier ou d'accords, surtout quand il concerne des Etats-nations », a déclaré le président nigérian, confirmant les inquiétudes du Nigeria sur les implications politiques et économiques de l'AfCFTA pour l'économie nigériane.

Le président Buhari a expliqué qu'il était un «lecteur lent» et qu'il lui fallait plus de temps que ses conseillers pour prendre une décision concernant l'accord continental. Bien que plusieurs de ses conseillers lui aient dit que l'accord comportait de nombreux avantages pour l'économie nigériane, le président Buhari a déclaré qu'il voulait fonder sa décision sur sa propre lecture du texte de l'accord.

« On m'a présenté le document, je suis un lecteur très lent, peut-être parce que je suis un ancien soldat. Je ne l'ai pas lu assez vite avant que mes fonctionnaires aient vu que tout allait bien pour...

la signature. Je l'ai gardé sur ma table. Je vais bientôt le signer. »

En mars de cette année, le Nigeria a choqué les observateurs et les analystes de l'Afrique quand il a renoncé à signer un accord dont il avait énormément contribué. De nombreux dirigeants africains, dont le roi du Maroc Mohammed VI, l'Afrique du Sud Cyril Ramaphosa et le Rwanda Paul Kagame, ont décrit l'AfCFTA comme une opportunité de renforcer les échanges intra-africains et de reconquérir l'indépendance financière de l'Afrique.

Pour les 44 pays qui ont signé l'accord à Kigali au Rwanda en mars, l'ALE, une fois pleinement mise en œuvre, servira de plate-forme pour accélérer le processus d'indépendance économique de l'Afrique, dissiper le soi-disant néo-impérialisme du marché mondial de réaliser leur potentiel.

Cependant, le président Buhari a déclaré à l'époque qu'il ne signerait pas un contrat qui pourrait avoir des conséquences préjudiciables pour l'économie de son pays. Mais la rhétorique protectionniste du dirigeant nigérian a été plus tard critiquée par certains qui la considéraient comme un protectionnisme fictif puisqu'elle visait à protéger les intérêts de la coopération du Nigeria avec ceux du Nigeria en tant que nation.

Malgré de fortes critiques concernant sa faisabilité, l'AfCFTA envisage de garantir la libre circulation des personnes et des biens à travers le continent, en plus d'établir une monnaie unique à long terme, d'attirer des investissements, de développer la connectivité intra-africaine et de libérer la créativité des jeunes africains et les entrepreneurs.

MN

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