Pour sa première année au Maroc, l’ESSEC Business School fait le point et décline ses ambitions

Pour sa première année au Maroc, l’ESSEC Business School fait le point et décline ses ambitions

Visite guidée, conférences à thème, signature de convention et point de presse ont été les moments forts de la célébration de la première année de l’ESSEC Business School au Maroc, ce samedi 27 avril 2018 à Rabat.

Face à la presse, les responsables de l’ESSEC ont présenté le bilan et décliné la feuille de route qu’ils entendent dérouler pour les prochaines étapes.

L’ESSEC Business School compte 4 campus dans le monde dont celui de Rabat (1 an) et de Singapour (03 ans),

Pourquoi le choix du Maroc ? Thierry Sibieude Directeur général du campus ESSEC Afrique (photo ci-contre) répond que le choix des universités offshores, c’est pour se familiariser à la réalité des économies régionales.                                                  

Programmes et ambitions

Pour les programmes en cours Sibieude fait savoir que l’université accueille des étudiants du programme Grande école parce que « nous avons 2 programmes, celui post bac et celui de Master, accessibles à des étudiants qui ont réussi deux ans de classe préparatoire, ouvert aussi à des étudiants qui ont fait les écoles d’ingénieurs et qui veulent une double compétence notamment managériale ».

L’université est aussi dotée d’un programme Entreprendre en Afrique qui a accueilli 15 étudiants, programme qui va permettre aux jeunes de découvrir et se familiariser avec l’écosystème entrepreneurial marocain mais aussi subsaharien.

L’ESSEC prévoit trois semaines de mission ‘’en vitesse accélérer’’ en Côte d’Ivoire du 28 mais au 15 juin, séjour qui sera l’occasion pour les étudiants de se familiariser et de connaitre la réalité entrepreneuriale ivoirienne.

Thierry Sibieude annonce aussi que du 27 juin au 7 septembre, l’ESSEC accueillera 30 étudiants pour un programme anglophone sur le Management et la Gestion en Afrique, un programme de trois mois qui se conclura par un voyage de 8 jours en Afrique subsaharienne (Côte d’Ivoire).

Pour rappel l’ESSEC Business School compte 120 étudiants dont 35 marocains. Pour les jeunes français l’idée de venir faire ses études au Maroc les séduit malgré des interrogations au départ à savoir est-ce le bon cadre notamment pour le cv.

A ce sujet, le directeur du campus se veut clair et confirme que c’est le même programme ainsi que le même diplôme qu’en France. Toutefois, il ajoute qu’« on va développer un master avec l’université internationale de Rabat sur le management territorial et de l’immobilier, master qui accueille entre 20 et 25 étudiants chaque année ».

C’est également la nécessité de convaincre les jeunes marocains de venir ici car c’est la même chose d’aller à Cergy et pour l’université de Cercy (France) se serait mieux après deux ans passer ici...

à Rabat. Et cela constitue un challenge pour eux afin de démontrer qu’il y’a de réelles spécificités sur ce campus de Rabat, a-t-il ajouté.

Et dans leur ambition de construire, l’ESSEC Rabat va augmenter son équipe qui, pour l’instant est constituée de 10 personnes dont deux professeurs en temps plein.

« Premier bilan, un bilan positif, dynamisant, malgré quelques difficultés qui sont inhérentes à chaque activité humaine », a déclaré Vincenzo Esposito Vinzi, Directeur général de l’ESSEC Business School (photo). 

Segment stratégique

« L’ESSEC se base sur trois piliers dont le premier est l’apprentissage académique (les savoirs techniques), ensuite l’expérience pratique (l’apprentissage par l’action en lien avec les entreprises) et le troisième pilier qui est lié à l’ouverture au dialogue des cultures, prouvée par notre présence sur les trois continents. Tous ces trois points ont un lien commun à savoir l’ADN de l’ESSEC qui est l’humanisme, l’excellence et l’innovation. », a déclaré Vincenzo Esposito Vinzi. Le Directeur général de l’ESSEC rajoute « nous déployons dans nos activités académiques le pilier de la transmission des savoirs et surtout la création de savoirs c’est-à-dire la recherche qui va enrichir notre model pédagogique, car elle va aussi nourrir notre relation avec les entreprises. ».

En phase de préparer son plan stratégique pour les quatre prochaines années, l’ESSEC ambitionne pour ses campus offshores qu’ils deviennent des partenaires intégrés dans le tissu social, économique et institutionnel des économies régionales, ceci pour comprendre les besoins et les attentes des économies régionales et y répondre par la formation des générations d’étudiants de demain et coconstruire avec les entreprises les solutions dont elles ont besoin.

L’accès à l’ESSEC Business School

Les frais de scolarité à l’ESSEC qui s’élèvent à 140 000 DH annuel pour 4 ans ne sont pas à la portée du salarier du marocain moyen, et c’est ce même montant qui est payé dans tous les campus ESSEC, car l’université délivre le même diplôme et administre les mêmes programmes.

Mais pour financer cette scolarité, l’ESSEC offre plusieurs possibilités dont des bourses d’excellences et des bourses sociales qui permettent d’alléger le financement.

La deuxième possibilité c’est des moyens de financement par des prêts (en cours d’étude) qui seraient accordés aux étudiants. Le challenge est d’autant intéressant car un étudiant qui sort de l’ESSEC trouve du travail dans les quatre mois qui suivent sa formation avec un salaire qui représente 40 000 euros par an en Europe a laissé entendre M. Sibieude, directeur du campus.

Le programme « pourquoi pas moi ? » est la transposition du programme que ESSEC a mis en place en 2002, un programme d’égalité des chances pour l’enseignement supérieur et qui va permettre aux marocains de pouvoir disposer d’informations techniques pour bénéficier des études supérieures, les meilleures.

Mouhamet Ndiongue

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