African Digital Summit : les choses se mettent en place… les médias appréhendent le surplace

African Digital Summit : les choses se mettent en place… les médias appréhendent le surplace

Comme chaque année depuis 4 ans maintenant, le Groupement des annonceurs du Maroc (GAM pour les annonceurs et les professionnels) organise son African Digital Summit (ADS). Et chaque édition voit affluer encore plus de monde que celle d’avant. Cette année, les 22 et 23 février, ce sont plus de 1.300 professionnels et une quarantaine de speakers originaires d’une vingtaine de pays qui sont attendus (Kenya, Cameroun, Côte d’Ivoire, Nigeria, Allemagne, États-Unis, Qatar…).

Le net est désormais au centre de nos vies, et la publicité aussi. Le secteur se professionnalise, et gagne en technicité. L’ADS sera l’occasion d’échanger sur les différentes expériences menées, avec plus ou moins de succès en Afrique. Et ainsi donc, conférences, panels et interventions programmées seront au menu pour traiter des différentes problématiques : neutralité du net, recherche vocale, études marketing, télés à l’ère du digital, internet des objets, intelligence artificielle, e-réputation… Tout sera passé en revue, expliqué, explicité, décortiqué, en présence de ces centaines de professionnels

Pour cette édition, le GAM veut connecter les marques aux technologies publicitaires AdTech (technologies publicitaires utilisées dans le domaine de la publicité digitale) et Marketing MarTech (ensemble des technologies marketing). Aller encore au fond des choses, pour améliorer et renforcer les synergies entre les intervenants : Annonceurs, agences de communications, régies publicitaires, réseaux sociaux et grandes plateformes internationales, et supports de publicité (médias et/ou hors médias).

A la manœuvre, l’incontournable Mounir Jazouli, cadre supérieur à BMCE Bank et aussi, et surtout, et toujours président du GAM....

Voici ce qu’il dit de l’ADS : « La technologie a transformé le marketing et la publicité et cette tendance va s’accélérer et s’accentuer à l’avenir et va rendre le rapprochement entre les marques et la technologie plus qu’indispensable. L’ADS de cette année sera donc au centre de cette transformation à travers des conférences de haut niveau traitant cette tendance mais également des initiatives concrètes comme le Digital Garden, le programme d’Open Innovation ou encore le projet phare African Digital TV ».

Le moment phare de ce Sommet restera la présentation de l'étude annuelle sur les tendances du Digital côté annonceurs « Digital Trends Morocco 2018 ». Au Maroc, on a relevé une plus grande présence des annonceurs sur le net, mais cette année, la problématique des supports d’informations digitaux marocains se pose avec acuité, le secteur de l’information électronique étant primordial, voire vital, pour la société. Sauf qu’il est de plus en plus menacé par la combinaison de la présence des « grands » mondiaux et de l’indifférence des « grands et petits » nationaux.

En effet, le volume d’investissement dédié au marketing, communication et publicité par les annonceurs marocains est évalué à quelques 6 milliards de DH (dégressifs et gratuités inclus), dont le digital représente environ 8%, soit presque 500 millions de DH. Mais il ne faut pas s’y tromper : ce montant inclut, en plus de l’achat d’espace, toutes les autres activités sur le web, comme les activations, les techniques d’e-réputation, actions de web marketing, la webtv…

AB

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