10 morts dans au moins une explosion dans le métro de Saint-Petersbourg

10 morts dans au moins une explosion dans le métro de Saint-Petersbourg

Dix personnes au moins ont été tuées dans au moins deux explosions qui se sont produites lundi dans le métro de Saint-Pétersbourg, selon un porte-parole du Comité national anti-terroriste, confirmant un bilan diffusé par des agences de presse russe. « L'explosion a eu lieu dans l'un des wagons, entre deux stations. Il y a des victimes », a indiqué une source au sein des forces de l'ordre à l'agence publique Ria Novosti. Interfax précise que des engins remplis de shrapnel (fragments métalliques) ont été utilisés.

Le président Vladimir Poutine a aussitôt pris la parole pour déclarer que les circonstances du drame ne sont pas encore établies. Il a précisé que toutes les hypothèses, y compris la piste terroriste, étaient examinées. Il se trouvait lui-même à Saint-Pétersbourg pour participer à une rencontre avec des journalistes russes. Le président russe se trouve actuellement à Saint-Pétersbourg pour une rencontre internationale.

Plusieurs voyageurs ont tenté de secourir des personnes restées à l'intérieur de la rame. Et si certains ont cédé à la panique, d'autres ont tenté de venir en aide à des blessés gisant sur les quais, comme le montrent plusieurs clichés sur les réseaux sociaux, d'autres encore ont tranquillement filmé la...

scène.

Cependant, si le Parquet a évoqué une seule explosion, une source au sein des forces de l'ordre citée par Ria Novosti a évoqué « deux explosions d'engins qui ont été actionnés dans des wagons aux stations Sennaïa Plochiad et Tekhnologuitcheski Institout ».

Un  journaliste de Reuters a vu une dizaine d’ambulances s’approcher de la station Sennaïa Plochtchad. Le site d’information Life News, premier à faire état de l’explosion, a diffusé des images de blessés allongés sur un quai. Il a également publié une photo montrant la porte éventrée d’un wagon du métro

Ces dernières années, la Russie a été la cible d'attaques menées par des militants tchétchènes.  En mars 2010, le métro de Moscou avait été frappé par deux femmes kamikazes qui avaient tué au moins 38 personnes en déclenchant leurs ceintures d'explosifs au milieu des passagers de deux rames.  En septembre 2004, l'assaut donné contre un commando islamiste retenant des otages dont des enfants dans une école de Beslan, en Ossétie du Nord, avait fait plus de 330 morts. Deux ans plus tôt, en octobre 2002, une précédente prise d'otages dans le théâtre moscovite de la Doubrovka s'était soldée par la mort de 120 otages.

(Agences)

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