Voici combien les ministres et députés du PJD donnent à leur parti

Voici combien les ministres et députés du PJD donnent à leur parti

Il est une pratique dans le monde, qui est que les élus des partis politiques versent une part de leurs indemnités de fonction à leur formation politique. Cela engrange une entrée substantielle dans les caisses des partis politiques. Au Maroc, cette pratique avait été introduite par certains partis depuis les années 80, mais n’a pas toujours été observée. Au PJD, aujourd’hui, les versements de ses élus et ministres assurent des rentrées confortables.

Ainsi, un député qui perçoit environ 35.000 DH par mois doit reverser à son parti, par virement irrévocable, la somme de 7.500 DH par mois. Quant aux élus de la liste nationale, ils doivent transférer la somme de 9.000 DH car ils ne sont pas tenus, comme les premiers, de louer un local de permanence dans leur circonscription, puisqu’ils n’en ont pas. Pour les Conseillers, qui gagnent autant que les députés, ils doivent également verser 7.500 DH par mois dans les caisses de leur parti. Les ministres, enfin, sont...

redevables de 10.000 DH/mois sur un salaire mensuel d’environ 57.000 DH.

Sachant qu’il y avait 107 députés lors de la législature 2011-2016 et 15 conseillers dans l’ancienne Chambre des conseillers, en plus de 11 ministres, la somme annuelle perçue par le PJD et émanant de ses élus et ministres était d’environ 13.900.000 DH.

Pour la législature qui commence, les seuls députés verseront à leur parti quelque 12.750.000 DH par an, contre 11.000.000 DH par an de 2011 à 2016. On ne sait pas encore combien le PJD aura de ministres.

Cet argent est affecté au fonctionnement normal du parti, de son siège et de ses antennes régionales et locales, en paiement de frais généraux, de loyers, de permanents. Et aussi en communication. Le PJD entretient en effet depuis au moins 2011 des équipes qui animent le site et les réseaux sociaux, ce qui a été l’un des éléments majeurs de son succès, les autres partis n’ayant compris l’importance du net qu’en 2015…

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