Les conflits prolongés et les crises émergentes ont eu un fort impact sur les populations des régions concernées. Cependant, les plus touchés restent les enfants. En effet, selon un récent rapport de l’Organisation des Nations Unies (ONU), ils représenteraient plus de la moitié des 21,3 millions de réfugiés errant dans le monde, sur un nombre record de 65,3 millions de personnes déracinées par les conflits armés.

Ce rapport, soumis à l’Assemblée générale par la représentante spéciale de l’ONU pour les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui, et couvrant la période allant d’août 2015 à juillet 2016, est une preuve des atrocités endurées par les enfants pris au sein des conflits qui bouleversent le monde ces dernières années, et ce malgré les efforts déployés en vue de lutter contre leursconséquences dévastatrices.

Le rapport accuse les parties impliquées dans les hostilités de ne pas respecter le droit...

international humanitaire et les droits humains, et alerte contre « l'impact de l'échec collectif à prévenir et à mettre fin aux conflits sur les enfants », déplorant l’intensification des violations et exactions commises contre eux.

L’ONU avait commencé en 2009 à documenter les victimes civiles en Afghanistan, et depuis cette date jusqu’au premier trimestre de 2016, le pays est classé premier en nombre de décès et de blessures parmi les enfants. La représentante spéciale de l’ONU pour les enfants et les conflits armés s’indigne dans son rapport de la violence croissante en Syrie et en Irak, ainsi que de la reprise du conflit en juillet 2016 au Soudan du Sud, chose qui menace d’élever encore plus le nombre des victimes parmi les enfants, qui devraient pourtant être tenus en dehors de ces bains de sang, et être réintégrés dans des environnements plus favorables à leur croissance.

WA