Bill Clinton à Marrakech, ce qu’il y a fait et ce qu’il y a dit (photos)
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- 06 mai 2015 --
- Maroc
Le Forum de la Clinton Global Initiative s’est ouvert mercredi 6 mai à Marrakech, avec la présence effective de Bill Clinton. Ce forum, créé en 2005, est l’occasion de réunir des leaders des secteurs du privé et du public aux fins de débats et d’échanges sur les grands enjeux mondiaux en éducation, infrastructures et énergie. A cette occasion, l’ancien président a délivré un discours dans lequel il a dit ce qu’il pense du Maroc… avant de sortir dans les rues et de prendre un bain de foule.
Au-delà des convenances et des courtoisies habituelles, l’ancien locataire de la Maison Blanche a expliqué que le Maroc est ce qu’il dit être, à savoir une passerelle entre cultures et entre civilisations, en plus d’être un trait d’union entre passé et présent… la fameuse authenticité et modernité, sans doute. Bill Clinton est ensuite revenu sur les liens qui unissent les deux familles, celle de Clinton et celle du roi Mohammed VI, et aussi les deux pays – on le sait, et on le saura, le Maroc a été le premier pays à reconnaître les Etats-Unis, comme on le dit un peut trop, beaucoup trop …
Puis, il est allé au fond des choses pour présenter ce Forum qui se tient pour la première fois en terre d’Afrique… La seule manière de faire face à la violence...
au Moyen-Orient, explique donc l’ancien président, est d’améliorer l’action de la société civile et de tirer partie des opportunités offertes par la région. Il a également fait allusion aux nombreux conflits qui ravagent la région : Il y a des problèmes, mais aussi de la richesse en Afrique et au Moyen-Orient... mais cette richesse n’est pas créatrice d’emploi, pas plus qu’elle ne sert vraiment les systèmes d’éducation et de santé : « Parmi les principaux défis figurent l’emploi et la santé. Le taux de chômage est le plus haut du monde dans la région et les systèmes éducatifs ne délivrent pas les compétences nécessaires ».
Voilà… Ensuite, le président est allé faire un tour à Jamaâ el Fna, sous bonne et étroite surveillance de tout ce que Marrakech compte de police, services, sécurité, en plus des agents du Secret Service. Il a parlé avec des gens, ri avec d’autres, lancé de grands gestes aux alentours, mangé ailleurs et sillonné les allées de l’ancienne médina, se rendant compte par lui-même et de visu du fait que le Maroc est, effectivement, « un trait d’union entre passé et présent ».
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